Noble ....
Noble, du latin nobilis, de noscere, connaître.
Quand le Latin dit de quelqu'un qu'il est noble, il dit en fait qu'il est connu.
Pas connu comme dans " je connais bien mon voisin de pallier" ! par exemple.
Non, être connu, c'était être reconnu. Pour ce que l'on avait fait.
Si un homme était connu, ou plutôt noble, c'est qu'il avait oeuvré pour cela en accomplissant maintes actions qui le distinguait de ses congénères. C'était un homme courageux qui n'hésitait pas à se battre pour protéger gens et biens. Pour la plupart, ils étaient chevaliers. Parce qu'ils avaient réussi à s'acheter un cheval. Et ce n'était pas rien !
Le cheval était pour le noble un atout considérable ! Il accélérait ses déplacements, il lui permettait de "dominer" du haut de sa monture et de mieux maîtrise l'ennemi (brigands, bêtes sauvages), il multipliait sa force lors de sa charge! Aussi le chevalier pouvait-il accomplir des actes plus héroïques que le simple manant. Et le chevalier pour cela au fil des années devenait de plus en plus "connu", de plus en plus "noble" donc.
Un peu simpliste mon propos ? Peut-être. Parce que je raccourcis ce qui s'est produit lentement au cours des siècles.
Tous ces chevaliers contribuaient à la défense de la terre et des gens qui en dépendaient. Ils défendaient disait-on la veuve et l'orphelin. Leurs motivations n'étaient peut-être pas aussi généreuses que ce que nous en a laissé l'imagerie populaire. Mais, regroupés autour d'un seigneur plus puissant, que l'on prit l'habitude de nommer roi, ils étaient les défenseurs connus du pays.
Petit à petit cette idée là s'est perdue, et la qualité de noble s'est transmise de père en fils : plus besoin de prouver sa valeur, plus besoin d'être reconnu, il suffisait de "bien naître". Et le sens premier du mot noble s'est perdu.
Il subsiste cependant quand, adjectif, il qualifie un âme ou un coeur: une âme noble est une âme généreuse ; un coeur noble, un coeur vaillant.
Quand le Latin dit de quelqu'un qu'il est noble, il dit en fait qu'il est connu.
Pas connu comme dans " je connais bien mon voisin de pallier" ! par exemple.
Non, être connu, c'était être reconnu. Pour ce que l'on avait fait.
Si un homme était connu, ou plutôt noble, c'est qu'il avait oeuvré pour cela en accomplissant maintes actions qui le distinguait de ses congénères. C'était un homme courageux qui n'hésitait pas à se battre pour protéger gens et biens. Pour la plupart, ils étaient chevaliers. Parce qu'ils avaient réussi à s'acheter un cheval. Et ce n'était pas rien !
Le cheval était pour le noble un atout considérable ! Il accélérait ses déplacements, il lui permettait de "dominer" du haut de sa monture et de mieux maîtrise l'ennemi (brigands, bêtes sauvages), il multipliait sa force lors de sa charge! Aussi le chevalier pouvait-il accomplir des actes plus héroïques que le simple manant. Et le chevalier pour cela au fil des années devenait de plus en plus "connu", de plus en plus "noble" donc.
Un peu simpliste mon propos ? Peut-être. Parce que je raccourcis ce qui s'est produit lentement au cours des siècles.
Tous ces chevaliers contribuaient à la défense de la terre et des gens qui en dépendaient. Ils défendaient disait-on la veuve et l'orphelin. Leurs motivations n'étaient peut-être pas aussi généreuses que ce que nous en a laissé l'imagerie populaire. Mais, regroupés autour d'un seigneur plus puissant, que l'on prit l'habitude de nommer roi, ils étaient les défenseurs connus du pays.
Petit à petit cette idée là s'est perdue, et la qualité de noble s'est transmise de père en fils : plus besoin de prouver sa valeur, plus besoin d'être reconnu, il suffisait de "bien naître". Et le sens premier du mot noble s'est perdu.
Il subsiste cependant quand, adjectif, il qualifie un âme ou un coeur: une âme noble est une âme généreuse ; un coeur noble, un coeur vaillant.
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